Renforcer le développement social et économique à l’international

Des économies plus fortes et de meilleures conditions sociales permettent de réduire les inégalités, de lutter contre la pauvreté et d’améliorer l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Voilà autant de raisons pour lesquelles nous sommes toujours autant déterminés à promouvoir le développement social et économique à l’international. C’est dans cette optique que nous avons entrepris de nouvelles initiatives en 2022-2023.

En partenariat avec Universités Canada, nous avons donc donné le coup d’envoi du programme des Bourses canadiennes de développement international 2030 (BCDI 2030). Ce programme de 80 millions de dollars sur huit ans renforce le développement social et économique, en particulier pour les femmes. Il s’adresse à 26 pays francophones admissibles, à des pays du Commonwealth et à de petits États insulaires en développement. Plus de 7 000 personnes en bénéficieront directement, dont 51% de femmes. (ODD-4, ODD-5, ODD-8, ODD-10, ODD-13)

Nous avons également entamé la mise en œuvre du Programme de formation axée sur les compétences pour le développement de l’économie bleue au Kenya (KBEST). Ce programme de sept ans accompagne le gouvernement du Kenya dans le développement des compétences de la main-d’œuvre du pays pour lui permettre d’être compétitif au sein de l’économie bleue mondiale. Plus de 5 000 jeunes kenyanes et kenyans pourront en bénéficier directement. (ODD-4, ODD-5 ET ODD-13)

Et nous envisageons aussi les investissements sous un autre angle. L’année dernière a vu naître le Fonds d’investissement CinqTreize, notre nouveau mécanisme de financement mixte associant un fonds d’investissement en capitaux montés de 60 millions de dollars américains à un mécanisme d’assistance technique de 20 millions de dollars américains. Celui-ci investira dans de petites entreprises en croissance détenues ou dirigées par des femmes en Afrique subsaharienne pour leur fournir un appui. (ODD-5 ET ODD-13)

Cette année, le programme Éducation pour l’emploi au Kenya a apporté son soutien à la Kisumu National Polytechnic. Celui-ci a permis de mener un projet de recherche appliquée ambitieux visant à lutter contre la prolifération et l’invasion des jacinthes d’eau dans le lac Victoria.  Les chercheuses et chercheurs ont travaillé avec des étudiantes et des étudiants pour mettre au point un prototype de récolteuse de jacinthe d’eau. Ils ont pu identifier une entreprise locale de production de biogaz intéressée par l’utilisation de la jacinthe d’eau récoltée en plus de sensibiliser la collectivité à d’autres utilisations de cette plante, comme les engrais et la production d’œuvres d’art.